De nouveaux mouvements viennent alors apporter une solution alternative à cette dominance technologique. Des entreprises comme Cool Roof proposent des alternatives plus sobres et respectueuses de la planète et des Hommes, avec les low tech.
Le terme demeure peu connu. Sa définition est encore floue pour certains, malgré son utilisation croissante. Alors, quand on parle de low tech, de quoi est-il question ?
Les low-tech sont souvent placées en opposition aux high-tech. Elles désignent tous les objets, services, modes de vies ou même pratiques qui utilisent des technologies simples pour répondre aux besoins de la société. Le concept a émergé en 1960, lorsque l’économiste Ernst Friendrich Schunacher a démocratisé la notion de “small is beautiful”.
Les “basses technologies” s’appuient sur 3 grands principes : utilité, accessibilité et durabilité.
Les low-tech sont créées pour répondre à un besoin nécessitant une solution simple et rapide. Elles participent à la création de modes de vie plus sains pour les individus et les communautés, mais aussi pour la planète. Que ce soit dans l’alimentation, l’énergie ou encore la gestion des déchets, les low-tech poussent les collectifs à revenir à l’essentiel et à agir pour répondre aux besoins de la société.
Là où les high-tech désignent des produits sophistiqués, s’appuyant sur des technologies toujours plus récentes et recherchées, les low-tech utilisent souvent des moyens plus courants et disponibles à proximité. Elles impliquent souvent la réutilisation ou le recyclage d’objets et de matériaux.
L’idée est également de réduire les coûts de production au minimum, sans pour autant négliger la qualité du résultat. Les low-tech misent sur la simplicité et la sobriété pour permettre aux individus et collectifs de se recentrer sur l’essentiel dans leur vie quotidienne.
Dans un souci de développement durable, les low-tech nécessitent des produits qui durent. L’idée est de créer des éléments facilement réparables. Ce concept rejoint celui d’accessibilité : en impliquant les particuliers et communautés dans la production de solutions low-tech, cela favorise leur investissement et leur capacité à réparer ces produits si besoin.
Des solutions durables permettent de réduire la consommation et la production et ainsi limiter l’impact environnemental d’un produit.
L’éco-conception est par ailleurs au coeur même de la démarche low-tech.
La France voit des mouvements low-tech se développer sur son territoire. Philippe Bihouix est un des acteurs qui traitent de ce sujet. En 2014, il publie L’Âge des low tech, dans lequel il explore un mode de vie plus durable. Il y questionne les différentes alternatives économiques envisageables et viables. Au travers des sujets de l’énergie, l’agriculture, le tourisme ou encore la gestion du travail, il explore tous les pans de notre quotidien, pour construire la réflexion la plus précise sur un mode de vie alternatif, viable et séduisant.
Le Low Tech Lab s’est quant à lui donné pour mission de partager au plus grand nombre les solutions low-tech pensées pour répondre aux besoins de notre société, dans le respect des Hommes et de l’environnement. Modes de vie plus durables et désirables, nouveaux modèles de consommation et nouveaux modes de production, sobriété, respect et résilience sont mis en avant par le Low Tech Lab. Les membres du lab partent à la recherche de projets low-tech aux 4 coins du globe pour promouvoir des solutions respectueuses de la planète et des Hommes.
Lorsque l’on parle de French tech, il est question de l’écosystème des startups françaises, et d’une innovation souvent fondée sur les algorithmes et le Web3. Le mouvement peut paraître incompatible avec le concept de low-tech. Pourtant, comme l’ont exprimé plusieurs théoriciens spécialisés dans la low tech - dont Philippe Bihouix -, l’un n’empêche pas l’autre.
La low tech n’a pas pour but de revenir 100 ans en arrière et d’oublier tous les progrès techniques et technologiques. Au contraire, nombre de ces progrès sont nécessaires au bon fonctionnement de notre société. L’idée est simplement de se recentrer sur des modes de vie, production et consommation plus résilients et durables, pour assurer un avenir viable et désirable.
Certains secteurs sont plus propices au développement de solutions low-tech. C’est le cas du BTP, un secteur dans lequel émergent de plus en plus d’innovations sobres et à faible impact, utilisant les principes de la low-tech.
Le secteur des bâtiments est le premier consommateur d’énergie : les bâtiments sont
responsables de 44% de la consommation d’énergie en France, d’après l’ADEME. Par
ailleurs, cette consommation est en augmentation régulière : +20% en 30 ans selon la même
source.
L’impact du secteur sur la consommation d’énergie est notamment marqué durant la phase de construction. C’est pourquoi les politiques énergétiques doivent aussi bien inclure la
rénovation des bâtiments existants que des mesures spécifiques pour la construction de
bâtiments neufs.
D’après Julien Martin-Cocher, Directeur Général Adjoint de Cool Roof France,“comme a
récemment alerté le GIEC, les pics caniculaires que nous avons connus en 2022 sont amenés
à se multiplier”. La raison d’être de Cool Roof France est alors simple : “aider une planète
qui va de plus en plus mal, être un leader de la transition écologique en évitant le
Greenwashing/Whitewashing et "tabasser" les gaz à effets de serre avec une solution simple
et évidente. Tout ceci dans une logique Low-Tech et de justice sociale”. C’est pourquoi ils ont
développé des solutions simples pour remédier aux ilots de chaleur urbains, et tentent
désormais de les démocratiser.
Cool Roof France est une entreprise qui propose des solutions concrètes, abordables et durables pour permettre de rafraîchir les bâtiments et donc les villes, dans une logique low-tech et de justice sociale. Leur ambition ? Être un acteur majeur de la transition écologique avec leurs solutions passives et disruptives de cool roofing. Leur objectif ? Baisser la température des bâtiments et des villes, améliorer le confort thermique des citoyens, diminuer la facture d’électricité notamment des bâtiments climatisés… et proposer de vraies solutions à impact positif sur l’environnement !
Depuis sa création, l’entreprise intègre les principes de la low-tech dans le développement de ses solutions. Julien Martin-Cocher explique : “Il est important de redonner un cadre à l’approche Low-Tech puisqu’elle est souvent confondue, par erreur, avec le Low-Cost. Les initiatives Low-Tech visent notamment une durabilité et résilience collective.”. C’est pourquoi “Cool Roof France fournit des solutions Low-Tech (accessibles, peu onéreuse et performantes) avec une forte technicité, intelligente et profitable au plus grand nombre.”
L’injustice climatique est un terme aujourd’hui encore un peu flou. Il est question d’inégalités climatiques, liées aux inégalités socio-économiques causées par la crise climatique. D’après le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), “les inégalités climatiques peuvent être considérées comme des injustices si, après en avoir pris connaissance, rien n’est fait pour les diminuer.”
Dans le BTP, la cause première d’injustice est liée à la précarité énergétique. Un individu est touché par celle-ci dès lors qu’il fait face à des difficultés pour obtenir l’énergie nécessaires à ses besoins essentiels dans son logement. Ces difficultés sont causées par des ressources trop faibles et/ou par l’état de son habitat.
Lutter contre la précarité énergétique revient donc à permettre une rénovation énergétique accessible au plus grand nombre. Comme le précise Julien Martin-Cocher, “Cool Roof France est un 100% Made in France avec des produits éco-conçus, biosourcés et non polluants”. Il explique le fonctionnement des solutions proposées par l’entreprise : “Le principe n’est pas nouveau mais la solution proposée est devenue très technique et agit comme une membrane du type Gore Tex qui protège le bâtiment tout en le laissant respirer. Cela évite la surchauffe du bâtiment, garantit un confort thermique intérieur amélioré (donc qualitatif pour ses occupants/produits/process) avec -6°C/-7°C en moyenne et une réduction des factures immédiates de l’ordre de -20% à -50% lorsqu’il y a de la climatisation et/ou une baisse des altérations machines avec un environnement toiture sain”.
Découvrir les engagements de Cool Roof
Une fois les connaissances de base concernant la low-tech acquises, l’étape suivante consiste à découvrir les possibilités offertes par celle-ci. Entre tutos pour des produits simples à réaliser et formations pour maitriser pleinement la démarche low-tech, voici comment aller plus loin avec les low-tech.
En partenariat avec Explore, le Low Tech Lab a lancé une formation de 4h pour s’initier aux pratiques des low tech. Au travers d’un MOOC (Massive Online Open Course), chacun peut apprendre pas à pas les bases des low tech et des démarches qui lui sont liées. Cette formation est gratuite et ouverte à tous sur inscription. Il est ensuite possible de la suivre à son rythme, dans un délai de 3 semaines après le début de celle-ci. Vous y retrouverez des vidéos témoignages et illustration, des ressources et des exercices d’application des théories vues. Si vous cherchez des MOOC sur le développement durables, retrouvez notre sélection sur le blog How I Met Your Planet.
Par ailleurs, la Low Tech Skol a vu en 2020 sa première promo de techniciens spécialisés dans les low tech et l’économie circulaire en France. La quinzaine de formés ont pu accéder à des débouchés d’embauche ou de stage dans des groupes incluant des solutions low tech. L’objectif de cette formation est de “devenir les Référent·e·s Economie Circulaire et Low Tech indispensables aux entreprises de demain”, comme indiqué sur le site de la Low Tech Skol.
Si vous cherchez un job qui a du sens, les entreprises low-tech constituent une bonne piste. Pas besoin de pré-requis particuliers, si ce n’est le souhait de faire un métier avec un impact positif et qui participe à la construction d’une société plus respectueuse des Hommes et de la planète, pour un avenir plus désirable. Pour vous réorienter vers une carrière à impact, rendez-vous sur le blog de How I Met Your Planet, qui regorge de conseils carrière pour vous accompagner dans cette transition.
Cool Roof France recrute sur How I Met Your Planet. Julien Martin-Cocher indique être “en quête de profiles engagés et responsables, pour leur offrir de vrais job à impact et contribuer à ce que Cool Roof France renforce toujours plus sa position de Leader sur le marché du Cool Roofing."
Les low-tech proposent des solutions sobres et respectueuses des Hommes et de la planète pour répondre aux enjeux de notre société. Des entreprises de secteurs variés sont spécialisées dans celles-ci, et on observe un développement de formations à ce sujet.
Découvrez les job des low-tech sur How I Met Your Planet