Fondée en 1997, AREP regroupe de multiples compétences en architecture, urbanisme, design, ingénierie, programmation, flux, conseil et management de projet. Orientée client, l’agence apporte des réponses concrètes aux enjeux majeurs de l’urgence écologique par sa démarche EMC2B et contribue à la recherche, au débat public et à l’évolution des pratiques par ses publications, notamment à travers sa revue POST. Implantée en France et à l’international, AREP compte près de 1 000 collaborateurs avec 30 nationalités différentes. Son chiffre d’affaires la place en tête des agences d’architecture en France.
- Engager les démarches de sobriété et d’efficacité, questionner le confort apporté par rapport aux besoins réels.
- Encourager les systèmes constructifs bioclimatiques de l’implantation générale jusqu’aux détails.
- Comprendre et tirer parti des contraintes physiques du site avant de recourir à la technique.
- Tirer profit des systèmes passifs partout où cela est possible.
- Identifier et qualifier les technologies low tech qui pourraient être mises à profit ainsi que les économies de coûts (construction-exploitation-maintenance) et les délais associés.
- Se sevrer des hydrocarbures et de la surconsommation énergétique, créer des sources d’énergie renouvelables et diffuses.
- Dès la programmation, questionner l’usage et programmer les espaces à leur juste emprise.
- Choisir en conscience la performance des matériaux mis en œuvre en fonction des usages (exemple, performances des vitrages) et de la durée de vie de l’ouvrage.
- Préférer l’intervention qui préserve le plus l’existant.
- Privilégier l’économie de matière, la facilité de mise en œuvre et de maintenance.
- Enrayer la ponction sur les ressources non renouvelables, construire « léger » avec un recours majoritaire au réemploi, au biosourcé et au géo sourcé.
- Minimiser le poids des éléments, le nombre des matériaux et des composants mis en œuvre par l’emploi de trames adaptées.
- Mobiliser l’information du poids carbone pour orienter les partis architecturaux dès la phase amont.
- Utiliser, autant que possible, des matériaux permettant de réduire l’empreinte carbone du projet, de stocker du carbone biogénique par la matière construite, de limiter au minimum les émissions induites par l’exploitation du carbone.
- Utiliser la métrique de « temps de retour carbone » afin d’ajuster les choix de parti et prendre en considération la durée d’obsolescence comme un paramètre essentiel.
Anticiper le réchauffement climatique (épisodes caniculaires, augmentation des risques naturels, etc.) en adaptant les espaces pour préserver santé et confort : création d’îlots de fraîcheur, de refuges climatiques, étude de l’aérologie des sites, régulation naturelle des eaux pluviales, augmentation de l’albédo des surfaces exposées, rafraîchissement des volumes, etc.
- Faire cohabiter le vivant avec les ouvrages en travaillant sur l’usage, la biophilie des agencements, la capacité de l’enveloppe et des aménagements extérieurs à s’intégrer à un écosystème.
- Préserver la biodiversité, travailler avec la topographie existante, concevoir un paysage de végétation à plusieurs strates, fusionner les franges urbaines avec les espaces verts ouverts.